PRESENTATION DE LA POLITIQUE ECONOMIQUE DU
PRESIDENT PASCAL AFFI NGUESSAN
Introduction
Après plusieurs années de gestion, force est de constater que le bilan d’Alassane Ouattara est loin d’être reluisant contrairement à ce que le matraquage publicitaire veut faire croire. L’économie ivoirienne est aujourd’hui à terre comme l’atteste les données suivantes :
1. Une croissance appauvrissante et non inclusive (l’argent ne circule pas, augmentation des prix des principaux produits de base ; taux d’inflation croît continuellement : 1,3% en 2012, 2,6% en 2013 et 3% en 2014).
2. Une absence d’informations économiques viables et de modèle prévision économique ;
3. L’importance du secteur informel (90% des activités économiques sont informelles) ;
4. 300 000 à 400 000 jeunes rejoignent la population en âge de travailler chaque année ;
5. L’emploi formel ne concerne que 7,5% de la population active
6. 92,5% de la population active est employée dans le secteur informel (occupations a faible productivité et à bas revenus)
7. Un déficit Budgétaire persistant (en moyenne 3% du PIB) ;
8. Un endettement exponentiel et libellé en devises (47 % du PIB au 31 décembre 2014 contre 36 % après le PPTE en juin 2012 ; dettes en devises sur les marché financiers internationaux) ;
9. Une fiscalité déséquilibrée et pénalisante pour l’investissement et la consommation (65% des recettes publiques proviennent des impôts sur le BIC, les salaires et traitements et droits de douanes; les entreprises ivoiriennes opèrent 62 paiements d'impôts par an, passent 270 heures par an pour la préparation et le paiement des impôts, pour un taux d'imposition total à hauteur de 46,4% des bénéfices) ;
10. La faible compétitivité de l’economie, notamment les coûts de facteurs élevés parfois
30 à 50% plus chers que les pays d’Asie du Sud Est, dans le domaine de l’électricité et des produits pétroliers notamment (augmentation du prix de l'électricité pour une hausse totale de 49% sur 4
ans, hausse de 1100% et 6500% sur les redevances d'occupation des terrains industriels en 2014)
11. La faible transformation des matières premières (56% de la valeur des exportations totales sont des produits bruts) ;
12. La mauvaise gouvernance caractérisée entre autres par le recours excessif aux marchés de gré à gré (97 % des marchés selon la Banque Mondiale, cumulation d’arriérés de dette intérieure);
13. La non maitrise de la masse salariale (La Côte d’Ivoire est le seul pays de l’UEMOA qui ne respecte pas le critère de convergence de la masse salariale rapportée au PIB : 42,2% en 2012, 43,1% en 2013, 44,2% en 2014 contre la norme communautaire de 35%) ;
14. Le sous financement de l’économie (taux de crédit à l’économie de 18%, taux de bancarisation de 14%, taux de pénétration de l’assurance de de 1%); Cette gestion «économique » scabreuse est dangereuse pour l’avenir du pays.
Il faut y mettre fin. Je propose comme moyen: bâtir une économie diversifiée pour une nouvelle prospérité, c'est-à-dire moderniser le cadre macroéconomique, améliorer le climat des affaires et créer des emplois pour partager la richesse et assurer la stabilité à long terme du pays.
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Ludo Kangah (mercredi, 20 septembre 2017 19:41)
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